Chroniques de Zombieland Tome 2 : Alice et le miroir des Maléfices de Gena Showalter

Résumé : Quel mal ronge donc Alice ? Depuis quelque temps, elle entend deux cœurs battre à l’intérieur d’elle, comme si une autre Alice se développait en elle. Pourtant, aucun de ses amis ne semble voir le changement. Ni entendre la voix qui chuchote à ses oreilles quand elle croise son reflet dans le miroir. Mais, un soir, le doute n’est plus permis : horrifiée, Alice ne se reconnaît plus dans la glace: un double maléfique vient de naître, doué d’une vie propre et prêt à faire voler le miroir en éclats pour prendre le contrôle…

Critique : Je viens de relire ma critique du premier tome car je reste un peu sur ma faim avec ce deuxième tome. Je n'ai pas ressenti l'enthousiasme que j'avais eu pour le premier. Je trouve Alice un peu trop effacée, pourquoi ne va-t-elle pas parler de ce qui lui arrive au Dr Ankh ou à Cole ? Et toutes ces hésitations entre elle et Cole m'a un peu énervé, j'ai eu envie plus d'une fois de casser la figure à plusieurs personnes à sa place... Pas assez de combats et un peu trop de romance à mon goût : j'ai eu l'impression de lire un roman sentimental pour ado et non un livre fantastique sur les zombies quoi que j'aime aussi les romances mais ce n'est pas ce que j'attendais de ce roman. Comme pour le premier, j'ai aimé les conversations par sms interposés, l'humour général du livre, l'écriture... Bref, je ne voyais pas le deuxième tome comme ça, un peu déçue donc mais quand même contente de l'avoir lu. A quand le tome 3 ?

Extrait : Mes poignards ont découpé une gorge, et une autre, et d'autres encore : sectionné un cou, deux, dix, sans que les bras en putréfaction ne cessent de se tendre dans ma direction, sans que des dents noirâtres ne cessent de claquer près de mes oreilles. Au moins n'entendais-je plus de murmures. Je me fendais en avant, tournais en arrière, esquivais pour ne pas être prise. Tourner, frapper. Tourner, frapper, rester en mouvement : je savais qu'un seul moment d'hésitation signifierait la mort pour moi.